• Eyes of War:

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    Présentation:

    Titre Original: Triage

    Réalisateur: Danis Tanovic

    Acteurs: Colin Farrell

                    Paz Vega

                   Christopher Lee

    Pays de production: USA

    Date de sortie: 16 Juin 2010

    Synopsis:

    Eyes of war retrace le parcours de Mark Walsh, photographe de guerre, et de son collègue et ami écossais David, partis en 1988 couvrir la guerre au Kurdistan irakien. Si Mark est une tête brûlée prête à tout pour décrocher la photo du siècle, David ne pense en revanche qu'à une chose : rentrer en Irlande à temps pour assister à l'accouchement de sa femme. A un moment, David renonce à poursuivre l'aventure, tandis que Mark reste et fait ses photos, au prix de blessures qui le laissent presque sur le tapis. De retour chez lui, hanté par les scènes de violence auxquelles il a assisté, il est incapable de reprendre le cours de sa vie, d'autant plus qu'il découvre que David n'est jamais rentré...

     

    J'ai trouvé que c'était plutôt un bon film dans l'ensemble,  très interessant et très touchant. Tanovic veut nous montrer ici les répércutions des dégats de la guerre sur les plans physiques et psycologiques des survivants. Il le fait aussi bien par l'histoire personnelle de Mark lors de son dernier voyage au Kurdjistan que par les photos qu'il prend. Ca peut être dur d'être survivant de guerre, on peut regretter de ne pas avoir pu sauver ceux qui y sont morts ou d'être responsable de leur mort...

     

    Bande annonce:

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  • mod article3471219 1Quatrième de Couverture:

    "Que c'est triste! Je vais devenir vieux, horrible et épouventable. Mais ce portrait, lui, demeurera toujours jeune. [...] Si seulement c'était moi qui devais rester éternellement jeune et le portarit qui devait veillir! Pour cela, je donnerais tout! [...] Je donnerais mon âme!" Toute l'intrigue de l'unique roman d'Oscar Wilde est en germe dans ce voeu aux accents de pacte faustien. Dorénavant, Dorian Gray ne vieillira plus: c'est son portrait qui portera les stigmates de son âges, de ses vices et de ses crimes.
    En 1890, lorsque parait Le Portrait de Dorian Gray, les adjectifs ruissellent sous la plume des critiques pour crier à l'immoralité: lascif, pernicieux, répugnant, empoisonné, le livre respire une atmosphère "chargée des odeurs méphitiques de la putréfaction morale et spirituelle". Mais pour Wilde, la qualité du style est le seul critère pour juger d'une ouvre: "Il n'existe pas de livre moral ou immoral. Les livres sont bien ou mal écrits. Voilà tout."

     

     

    Ayant dit lors de mon précédent article sur Contes et Récits d'Oscar Wilde, que ce receuil m'avait réconcilié avec cet auteur, je n'ai pas pu m'empêcher de lire le seul et unique roman de cet auteur. A force d'avoir vu des remakes, des films qui reprennent l'idée du personnage (voire le personnage lui-même) pour une raison ou pour une autre, le tout biensûre remis à la sauce du réalisateur ou autre personne, je n'étais plus sûre de connaître la véritable histoire. Heureusement pour moi, je me suis rendu compte que j'avais plutôt une bonne mémoire sur ce sujet car, je n'ai pas eu de véritable surprise en lisant ce livre.

    Tout comme dans ses contes, Wilde décrit sa société contemporaine, société anglaise du XIXème sciècle, avec tous ses défauts, tous ses vices: Une société peu glorieuse, classes sociales, ages, sexes, etc... confondus. Ce qui peut même nous amener, aujourd'hui encore, à nous demander si nous aussi, nous ne sommes pas aussi corrompus que ces personnages. Est-ce que finalement, nos actes ne sont ils pas, inconsciement ou non, quelques manipulations pour parvenir à nos fins, sans se soucier (ou très peu) des répércutions sur autrui? Et même lorsque l'on est conscient de celà, et que l'ont souhaite changer, est ce que le simple fait de le souhaiter et de faire une bonne action pour souligner cette volonté, n'est pas en fait un acte égoïste pour nous donner bonne conscience?

    Bon, je ne vais pas faire une analise sur cette histoire. C'est un classique et je suis sûre qu'il y a des gens bien plus expérimentés que moi qui ont écrit des livres la-dessus.

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  • Brendan et le secret de Kells:

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    Présentation:

    Titre original: The Secret of Kells

    Réalisation: Tomm Moore

    Pays: Drapeau : BelgiqueBelgique Drapeau : FranceFrance Drapeau : Irlande Irlande

    Date de sortie: 11 Février 2009

     

     

    Synopsis:1538684330.jpg

    C'est en Irlande au 9e siècle, dans l'abbaye fortifiée de Kells, que vit Brendan,  un jeune moine de douze ans. Avec les autres frères, Brendan aide à la construction d'une enceinte pour protéger l'abbaye des assauts réguliers des vikings. Sa rencontre avec Frère Aidan, célèbre maître enlumineur et "gardien" d'un Livre d'enluminures fabuleux mais inachevé, va l'entraîner dans de fantastiques aventures.
    Aidan va initier Brendan à l'art de l'enluminure pour lequel le jeune garçon révélera un talent prodigieux. Pour finir le livre et défiant ses propres peurs, Brendan sortira de l'abbaye pour la première fois et entrera dans la forêt enchantée où de dangereuses créatures mythiques se cachent et l'attendent. C'est là qu'il va rencontrer Aisling, la jeune enfant loup qui l'aidera tout au long de son chemin.
    Brendan va-t-il réussir sa mission malgré les hordes de vikings qui se rapprochent ? Pourra t-il prouver que l'art est la meilleure fortification contre les barbares ?

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    Cette animation est un merveilleux mélange de légendes irlandaises, histoire de l'Irlande et histoire de l'art. 

    L'histoire reprend un conte irlandais et des faits historiques du IXème Sciècle dans la ville de Kells en Irlande. L'Abbaye de Kells est célèbre pour avoir garder pendant longtemps le Livre de Kells (Leabhar Cheanannais en irlandais) appelé aussi le Grand Evangéliaire de Saint Colomba, connu pour ses fantastiques enluminures ou gravures que l'on pouvait trouver dans les manuscrits du Monyen-Âge. Cet ouvrage est maintenant conservé dans la vieille b ibliothèque de Trinity College, Université de Dublin.

     

     

    000470.jpgJ'ai trouvé que c'était un dessin animé très sympatique à regarder. Très plaisant où l'on peut voir grâce aux dessins très géométriques, propres aux celtes, que malgrès que le peuple irlandais avait adopté le christianisme, la culture celte reste enco re bien présente dans l'esprit des irlandais à cette époque. Idée renforcée par l'amitié qui se c réé entre le jeune moine représentant le christianisme et la jeune fille louve représentant une magie mystique des croyances payennes d'Irlande; et les enluminures aux motifs celtiques du livre de Kells chef-d'oeuvre du christianisme irlandais. Et cela donne un genre très particulier et très visuel, dont le spectateur n'a pas l'habitude de voire. En effet, les arbres, les branches, les tiges des fleures, même les flocons de neige prennent la forme de symboles celtiques ce qui renforce, pour moi, la magie du folklore et de la mythologie d'Irlande...

     

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  • Au VIIIème siècles, à cause des guerres de succession, les Norvégiens et les Danois envahissent les îles britanniques. L'Irlande, malgré une très forte expansion due aux nouvelles institutions religieuses, reste très faible sur le plan politique. En effet, le pays est divisés en environ 150 clans, tous devant être légitimes à un roi d' une des 5 régions d'Irlande: l'Ulster, le Munster, le Leinster, le Connacht et le Meith. Les cinq devant reconnaître le pouvoir du Ard Ri (Roi suprême), qui lui seul a vraiment le pouvoir sur la totalité de l'Irlande.

    En 795, les Vikings, envahissent l'île par les côtes et adoptent une stratégie de raids vers l'intérieur.

    Ce n'est qu'en 1014, suite au triomphe du roi Brian Boru, que cesse l'occupation viking, suite à la bataille de Clontarf, près de Dublin. Malheureusement, Brian Boru connait la mort peu après, assassiné par un Viking en retraite...

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  • tout ce qui meurtC'est une sensation étrange que j'ai ressenti en lisant ce premier roman de John Connolly. Sensation d'autant plus étrange, étant donné que je n'ai pas du tout l'habitude de lire des thrillers.

    Dès la première page, on est aspiré dans une ambiance très noire, parfois glauque, un monde violent qui est le notre, ce qui peut nous mettre encore plus mal à l'aise, tout en gardant un coté mystique (et magique?) d'Irlande.

    Dès le début, j'ai voullu lire très vite ce livre. A la fois pour connaître le déroulement de l'histoire et bien sûre découvrire qui était le Serial Killer et son objectif, mais aussi pour reprendre d'une certaine façon ma respiration, et laisser partir le malaise que l'auteur arrive à faire ressentir au lecteur. Tout ce passe très vite dans l'histoire, sans pour autant embrouiller celui qui tient ce livre entre ses mains.

    Cependant, une fois l'histoire finie, j'ai poussé un soupir de soulagement. Mais tout de suite après, paradoxalement, j'ai eu envie d'aller dans une librairie pour acheter la suite des aventures du Détective Charlie Parker, et replonger dans cette ambiance sombre.

    Ce que j'ai d'autat plus aimé, c'est le style d'écriture de l'auteur qui m'a permi personellement, de m'avoir donner l'impression d'avoi été enfermée dans une salle obscure de cinéma et de regarder un film très bien mené...

    A lire donc...

     

    Quatrième de Couverture:

    Charlie Parker, un flic new-yorkais qu'on surnomme Bird, est parti se soûler après une dispute avec sa femme, un soir de décembre. En rentrant chez lui, titubant, Bird ne sait pas encore qu'il vient de franchir pour longtemps les portes de l'enfer: dans la cuisine macylée de sang gisent les corps atrocement mutilés de sa femme Susane et de sa fille Jennifer. Rongé par la culpabilité, Bird démissionne de la police et part sur les traces du monstrueux assassin.
    De New-York à La Nouvelle-Orléans, il suit celui qu'on appelle le Voyageur, fin stratège et amateur de poésie macabre, qui sème derrière lui des cadavres, comme autant d'appats. La traque mène alors les deux hommes dans les bayous de Louisiane, qui digèrent lentement les victimes écorchées du Voyageur.
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