• LA ROSE DU MONDE


    Qui vit en songe que la beauté passe comme un rêve?
    Pour ces lèvres rouges et leur orgueil affligé,
    Affligé qu'aucune merveille ne survienne,
    Troie s’en alla dans une lueur funèbre,
    Et les enfants d’Usna moururent.

    Nous passons, nous et le monde laborieux :
    Avec le cortège des âmes, vacillant et disparaissant
    Comme les eaux pâles fuyant dans l’hiver,
    Sous les astres fugitifs, l’écume du ciel
    Survit sur ce visage unique.

    Faites révérence, archanges, en votre sombre demeure :
    Avant d’être, ou avant tout battement de coeur,
    Gisant et docile près de Son Trône;
    Il fit du monde une route verdoyante
    Devant ses pieds vagabonds.

    THE ROSE OF THE WORLD


    Who dreamed that beauty passes like a dream ?
    For these red lips, with all their mournful pride,
    Mournful that no new wonder may betide,
    Troy passed away in one high funeral gleam,
    And Usna’s children died.

    We and the labouring world are passing by :
    Amid men’s souls, that waver and give place
    Like the pale waters in their wintry race,
    Under the passing stars, foam of the sky,
    Lives on this lonely face.

    Bow down, archangels, in your dim abode :
    Before you were, or any hearts to beat,
    Weary and kind one lingered by His seat;
    He made the world to be a grassy road
    Before her wandering feet.

    William Butler Yeats

    La Rose du Monde de William Butler Yeats

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  • 9782253126393 


    Quatrième de Couverture;

    Il trahissait depuis près de vingt ans,

    L'Irlande qu'il aimait tant, sa lutte,

    ses parents, ses enfants, ses camarades,

    ses amis, moi. il nous avait trahis.

    Chaque matin. Chaque soir...

    S.C.                                                                                                      

     

     

    Synopsis:

    Antoine est un luthier Parisien dans les années 70. Après quelques voyages en Irlande, il tombe peu à peu amoureux de ce pays. Et se retrouve vite vexé, lorsqu'un violoniste breton venu réparer son violon, lui demande si Antoine est déjà parti en Irlande du Nord, et que suite à la réponse négative de ce dernier, ajoute que s’il n'a pas vu l'Irlande du Nord, il ne connaissait pas l'Irlande. C'est alors, qu'en rendant visite à un ami qui habite Dublin, qu'il décide de prendre un billet aller-retour Dublin-Belfast. C'est là, qu'il découvre pour la première fois, l’Irlande du Nord. Une Irlande meurtrie, blessée, triste, sous la domination anglaise… L’Irlande du Nord, là où les irlandais préfèrent regarder ailleurs ou par terre lors des contrôles d’identités des britanniques,  là où les enfants jettent des caillasses sur les blindés britanniques sans être à l’abri d’une rafale de balles en caoutchouc ; là ou des femmes vont acheter les rares douceurs qu’elles peuvent donner à un fils, un frère, un mari, un père emprisonné dans une prison sordide, nu sous une couverture, préférant cela que porter l’uniforme réglementaire  ; là où l’on peut lire sur les murs des slogans de l’IRA, ou d’autres habitants de la ville en l’Honneur d’un proche disparu sous les coups des anglais ; la où des membres de l’IRA se passent dans toute la ville une seule et même arme de mains en mains, pour faire croire aux habitants de la ville que des armes sont là pour les défendre, pour  leur redonner espoir, pour que les noms cités dans les pubs après « The Soldier’s Song » ou « Amhrán na BhFiann » en gaëlique, l’hymne national irlandais, ces noms cité avec tant de respect, les noms de ceux qui sont morts pour la République, pour l’Irlande, pour la Liberté, ne soient pas cités pour rien… Sorj Chalandon

    C’est là qu’il rencontra Jim et Cathy O’Leary, un couple qui ont perdu leur fils unique, âgé de 12 ans, d’une balle en caoutchouc tiré à bout portant par un soldat anglais alors qu’il traversait la rue pour aller chercher du lait.

    C’est là qu’il rencontra Tyrone Meehan. Le grand Tyrone Meehan, un gars que tout le monde connaissait et que tout le monde respectait, un gars qui luttait pour la liberté de son pays, pour la république, un membre important au sein de l’IRA et du Sinn Féin, un gars dont Antoine était fière de marcher à ses cotés,  un traître… Son traître…  

    Mon avis : 

    denis donaldson

    Un livre trés poignant. Tellement poignant, qu'on sent dès le début du livre, un boule qui se forme dans le ventre, et les larmes commencent à monter. Personnelement, j'ai du pleurer presque tout le long du livre... Au début pour des causes génarales, pour la souffrance qu'a connu l'Irlande, pour tout ceux qui se sont sacrifiés, pour la volonté des combats pour une situation meilleurs, pour la fatigue de la guerre... Et ensuite, pour la leçon sur la notion d'amitié, sur les liens qui la tissent entre deux personnes, leur fragilité, la trahison, le pardon...

     

     

    Entre réalité et fiction:retour à Killybegs

    Je dois précisé que ce livre raconte l'histoire de l'auteur lui même. Qu'il a changer les dates et le noms des protagonistes. Sorj Chalandon est représenté bien sûre par Antoine et Tyrone Meehan est Denis Donaldson, ancien membre de l'IRA et  du Sinn Féin. En 2005, la collaboration de ce dernier avec le MI5 et le Special  Branch, du service de police de l'Irlande du Nord, fut mise au jour. Isolé depuis lors dans un cottage du Donegal, il a été assassiné le 4 avril 2006. Lorsque Sorj Chalandon appris son assassinat, il était déjà plongé dans l'écriture de son livre, et a ressentit l'urgence de la publication de son livre.


    Pour ceux à qui cela interessent, ces dernières semaines ont vu une nouvelles publicaton de Sorj Chalandon: Retour à Killibegs, qui reprend la même histoire. Mais cette fois, vue par les yeux de Tyrone Meehan, le traître. Lecture qui me semble très intéressante, surtout suite à celle-la.

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  • Le Livre des Choses Perdues de John Connolly

    livre-le-livre-des-choses-perduesQuatrième de couverture:

    L'Europe est sur le point de basculer dans la guerre. Le jeune David est trop petit pour comprendre la politique, mais il n'en ressent pas moins l'inquiétude qui, chaque jour, mine un peu plus les traits de son père. Le garçon se retrouve livré à lui-même, seul avec Rose, celle qui a remplacé sa mère défunte. Mais un jour, la voix de cette dernière l'appelle, elle est là, toute proche, quelque part au fond du jardin, dans ce tronc creux qui, hier encore, n'était pas là... Et voilà David aspiré dans un autre monde, peuplé de créatures tout droit sorties des contes qu'il lit à longueur de journée. Un lieu magique et violent où; au détour de chaque chemin, le guette un danger qu'il doit affronter s'il veut un jour rentrer chez lui.


    Grand Prix de l’Imaginaire roman jeunesse étranger 2010
    Grand prix Jeunesse des Imaginales 2010

     

     

    Qui n'a jamais eu la tentation de se plonger dans un livre pour oublier ses problèmes et le monde dans lequel il appartient qu'il n'arrive pas à changer? David en a besoin, pour oublier le décès de sa mère, le remariage rapide de son père avec une belle-mère qu'il ne supporte pas, et par dessus tout, un demi-frère qui demande bien trop d'attention à son goût. Le tout couronné par l'humeur de son père de plus en plus massacrante, dut au commencement d'une guerre que David ne comprend pas vraiment. Cela fait beaucoup pour un garçon qui est à l'aube de l'adolescence. C'est pour cela, que David se plonge souvent dans ses livres, pour s'échapper un moment, pour s'aérer l'esprit, et pour retrouver le lien si fort qu'il avait avec sa mère qui lui a donner la passion pour les livres.

    Mais lorsque David se retrouve de l'autre coté du tronc creux  de son jardin, pour tomber dans un monde qui ressemble étrangement aux mondes de ses livres, tout comme David, nous recevons quelques leçons de vie, et on se rend compte que finalement, malgré tout, le monde dans lequel on vit n'est pas si mal que ça...

    C'est ce que David apprendra lors de son voyage en rencontrant des personnages au passé quelque peu troublants... Par exemple, un chevalier errant qui cherche à comprendre ce qui a pu arriver à son ami disparu suite à son départ pour un château magique encerclé par des ronces où se trouve enfermé une princesse endormie, ou 7 nains communistes qui recherchent désespérément un moyen de se débarrasser d'une Blanche-Neige obèse, égocentrique, faignante et exigeante... mais qui ont quelques problèmes avec la justice pour avoir essayer de la faire taire avec une pomme empoisonnée...

    Tous sont à la quête de quelque chose, et David ne fais pas exception à la règle: Arriver jusqu'au château du vieux Roi, qui lui seul à la solution et le pouvoir de ramener David dans son monde grâce au livre des choses perdues, que lui seul à le droit de lire,  et ce, en déjouant les pièges de l'homme biscornu, et sans se faire rattraper par les Sire-Loups. Des loups qui ont la capacité de marcher sur les deux pattes arrières, tels des hommes, qui s'habillent et parlent comme des hommes. Une créature au terrible mélange de sauvagerie bestiale et de cruauté humaine...

     

    Un conte qui s'adresse autant aux enfants qu'aux adultes. Mais beaucoup de lecteurs recommandent de ne pas le donner à lire à un enfant. La raison, c'est pour le coté très noir et violent de certaines scènes. Moi au contraire, ce n'est pas tellement ça qui me dérange pour laisser ce livre entre les mains d'un enfant. Après tout, c livre n'est pas plus violent que certains jeux vidéos ou films ou séries TV qui passe à la télévision.

    Pour ma part, j'attendrais qu'un enfant vive ses dernières années collège ou qu'il rentre au lycée pour lui faire lire ce livre. Tout simplement pour un confort au niveau de la compréhension de certains passages qui demandent à mon avis une certaine connaissance générale de base sur les plans historique, politique et littéraire. Mais comme je l'ai dit plus haut, ce livre s'adresse autant aux enfants qu'aux adultes. Les enfants comprendront le livre avec leurs yeux d'enfant et comprendront plus tard le message destiné aux adultes, tandis que l'inverse paraît beaucoup plus compliqué...

    Ce livre m'a fait beaucoup penser au film du Labyrinthe de Pan, je me suis demandée si c'était juste une impression (ça fait tellement longtemps que je n'ai pas vu ce film, je n'étais plus très sur de connaître l'histoire...), mais après quelques avis, je me suis aperçue que je n'étais pas toute seule.

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  • 27261744 


    Quatrième de couverture:

    Répondant à l'invitation du Comte Dracula qui prépéare son prochain voyage en Angleterre, Johnathan Harker découvre à son arrivée dans les Carpates un pays mystérieux. Un pays aux forêts ténébreuses et aux montagnes menaçantes. Un pays peuplé de loups dont les habitants se signent au nom de Dracula. Malgré la bienveillance de son hôte, le jeune clerc ne peut qu'éprouver une angoisse grandissante. Ce Comte, qui contrôle son courrier et vérouille les portes de son château ne se reflète pas dans les miroirs et se déplace sur les murs en défiant les lois de l'apesanteur... Johnathan Harker doit se rendre à la terrifiante évidence: il est prisonnier d'un home qui n'est pas un homme. Et qui partira bientôt hanter les nuits de Londres. ..

     

    Ça va faire un petit moment maintenant que j'ai fini ce livre et que je me dis qu'il faut que je me motive pour en parler. Non pas parce que je n'ai pas aimé, (Loin de moi cette idée!), mais juste parce que j'avais la flemme... tout simplement. Cette oeuvre a été tellement reprise, re-reprise, encore et encore et encore, qu'on finit par ne plus connaître l'histore originale.

    Ca va faire environ 10 ans maintenant que je me dis: "Il faut que je lise l'oeuvre original de Dracula." et à chaque fois, j'oubliais, ou je n'avais pas le temps, ou je lisait autre chose. Mais aujourd'hui c'est fait,  et je ne regrette pas. Le début peut paraître long, mais plus on avance, plus l'histoire va vite. Un peu comme les battements de coeur lors d'une course poursuite contre la mort...

    Pendant la lecture de ce livre, beaucoup de mes amis, m'ont dit: "Quand tu auras fini, tu pourras me raconter l'histoire, je serais curieux (se), de connaître la "vraie" histoire." Et à tous je leur ai dit: "Oui, je pourrai... mais tu peux te procurer le bouquin aussi."

     

    Mais qui était vraiment Dracula?

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    Dracula de Bram Stoker s'inspire du personnage historique: Vlad III surnomé Tépes qui signifie l'Empaleur ou Dracula du latin draco et du roumain drac qui signifie "dragon" et "diable". Il était le Prince de la Valachie (actuellement la Roumanie) entre les carpates méridionales et le Danub, au XVéme sciècle. Son père Vlad II était lui aussi surnomé Dracul en référence au fait qu'il appartenait à l'Ordre du Dragon.

    Vlad III est vu comme "Le grand Diable". Son surnom fait aussi écho à l'ancien slave "dr' kol" qui signifie pieux et qui rappelle ce qu'il réservait à ses victimes: l'empalement. 

    En 1458, lorsque Pie II devient pape, il décide de relancer les croisades. C'est alors que Vlad III se met au service de la chrétienté et décide de ravager les villages bulgares et turcs en ayant un plaisir sadique pour l'empalement; et fut jeté en prison pendant 10 ans pour "cruauté inhumaine".  On écrivit alors dès son vivant, des livres sur lui et ses pratiques ignobles et son don pour trouver des nouvelles pratiques de tortures toutes aussi atroces les unes que les autres: L'Histoire du Prince Dracula (Die Geschichte von Dracula Waide).  A sa sortie de prison, il remonta sur le trône, pendant quelques semaines, jusqu'à ce qu'il meurt au combat en 1476.

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  • n58549 


    Quatrième de couverture:

    Sharon Rabbitte, la fille aînée de Jimmy Sr., annonce à ses parents qu'elle est enceinte, qu'elle veut garder l'enfant, l'élever seule et refuse obstinément de révéler l'identité du père. À la fin des années 1980 dans une Irlande encore très conservatrice, un enfant né hors mariage est un sujet aussi tabou que la contraception et le divorce. La famille Rabbitte devient alors vite la risée de tout Barrytown, mais Sharon est heureuse. Elle ne se soucie guère ni du qu'en-dira-t-on ni du géniteur. De plus, autour de cette gestation, se développe un touchant accord familial particulièrement manifeste chez le père, rustre au grand coeur.
    Dans cette fresque sociale, les personnages sont confrontés à des situations économiques et sociales difficiles. L'humour est pourtant omniprésent, comme un mécanisme de survie. Comme dans The Commitments, Roddy Doyle met en scène des gens simples et d'une grande générosité. La vitalité de sa prose est réjouissante. Peu d'écrivains savent rendre, comme lui, la vérité d'un dialogue, la saveur d'une expression.

     

     

     

    Cela m'a bien fait plaisir de lire ce livre en anglais. J'ai pu donc me délecter de la manière si particulière qu'ont les iralndais de parler. Une manière franche et direct de dire les choses, sans tourner autour du pot, avec un accent très pronconcé! En effet, certain mots dans les dialogues sont écrits d'une manière phonétique propre à l'accent irlandais. Comme "eejit" pour "idiot", par exemple. J'ai eu l'impression d'être retourner là-bas et entendre vraiment des natîfs parler. Et ça m'a permi aussi de recouvrer mon accent aussi.

    L'adaptation cinématographique, est le film qui m'a fait découvrir à la fois la trilogie de Barrytown mais c'est aussi le premier film que j'ai regardé en irlande. Donc j'ai beaucoup d'attachement à ce film, ca me rappelle beaucoup de souvenirs. Ce qui m'avait le plus choqué dans ce film, c'était l'accent des acteurs. Un accent irlandais à couper au couteau. Heureusement que j'avais les sous-titres anglais pour comprendre, car j'avoue que sinon, j'aurrai eu un peu de mal.

     

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    L'adaptation cinématographie est sortie en 1993. Comme dans The Commitments, Colm Meaney jou e le rôle du père de famille. Mais le reste des acteurs ont changé. Le nom de famille change également et la famille se fait appeler les Curley et non les Rabbittes. Mais malgrè cela, l'hitsoire reste fidèle au livre.

     

    Réalisateur: Stephen frears

    Acteurs:

                 - Tina Kellegher

                 - Ruth McCabe

                 - Colm Meaney

                 - Eanna MacLiam

     
    Malheureusement, je n'ai  pas trouvé de bande annonce pour ce film...

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