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    Planxty est un groupe de musique irlandaise formé dans les années 70 avec Christy Moore (chant & guitare)  Donal Lunny (bouzouki) Andy Irvine (chant, mandoline, mandole) et Liam O'Flynn (uilleann pipes) Ils ont eu énormément de succès avec leur mélange de musique traditionnelle irlandaise, chant et musique folk.

    Christy Moore enregistre son premier album Paddy on the Road en 1969 avec Dominic Behan. Déçu par l'accueil fait par les musiciens britanniques à la musique irlandaise, il convainc le producteur Bill Leader de faire venir son studio mobile à Prosperous, Comté de Kildare. Pour son second album, enregistré dans la cave de la maison de la sœur de Christy, et intitulé Prosperous, il a fait venir trois vieilles connaissances, Liam O'Flynn, Andy Irvine, et Dónal Lunny.

    Lunny, ami d'école de Christy, avait connu un certain succès avec le trio Emmet Spiceland. Andy Irvine, né à Londres et admirateur de Woody Guthrie, avait traîné ses guêtres et ses instruments du côté du O’Donoghues Pub, sur Baggot Street, à Dublin. Il avait collecté des dizaines de chansons anciennes à la National Library et dans l'émission de Ciarán MacMathúna, à la radio. Il avait aussi formé le groupe Sweeney's Men, qui enchanta Christy Moore. Le dernier, Liam O’Flynn, était un des joueurs de cornemuse irlandaise les plus connus à l'époque, originaire de Kildare, disciple et élève de Leo Rowsome, Séamus Ennis et Willie Clancy. Christy et Dónal l'avaient remarqué lors d'une session au Dowlings Pub de Prosperous, quelques années auparavant.

    Leur rencontre et la synthèse musicale qui suivit entraîna une véritable révolution dans la musique irlandaise des années 1970. Ils allièrent des instruments d'origines aussi diverses que la flûte irlandaise, la cornemuse irlandaise, le bouzouki, le bodhran, la vielle à roue, au service d'une musique traditionnelle revigorée par des guitares sèches.

    Ensemble, ils prirent un temps le nom de "CLAD",acronyme de leurs prénoms respectifs, puis optèrent rapidement pour le désormais fameux Planxty. Leur première apparition en public à Donovan, dans le Comté de Galway, au programme du « Irish Tour », laissa le public d'abord pantois, puis hystérique, avec des chansons comme Merrily Kissed the Quaker, Sí Bheag Sí Mhor et surtout Raggle Taggle Gypsy, et une reprise d'un classique d'un harpiste du 17ème siècle, Tabhair Dom Do Lámh.

    Le succès fut tel que Polydor Records leur proposa de signer

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    un contrat d'exclusivité pour la somme de 30 000 £. Mais le groupe, peu au fait des subtilités juridiques du contrat, ne se rendit pas compte qu'ils signaient pour six albums et un pourcentage dérisoire de royalties! Très populaire en Irlande, en Grande Bretagne et en Europe, Planxty ne rapporta ainsi pas grand chose à ses géniteurs...

    Trois albums estampillés Planxty virent le jour à cette époque : Planxty (aussi appelé The Black Album), puis The Well Below the Valley' et enfin Cold Blow & the Rainy Night, ce dernier avec Johnny Moynihan en lieu et place de Dónal Lunny. Paul Brady rejoignit le groupe au moment où Chrysty Moore le quitta, en 1975.

    En 1979, Planxty fut reformé le temps d'un disque, After the Break, et d'une tournée européenne. Tout en poursuivant leur carrière individuelle, ils enregistrèrent encore deux albums de très bonne facture, The Woman I Loved So Well et Words & Music. Peu de temps après ce dernier album, le groupe se sépara définitivement.

    Il existe sur des réseaux sociaux des images récentes des concerts de Planxty où l'on reconnait Andy Irvine Liam O Flynn et Donal Lunny. il n'a pas été possible de donner un nom au quatrième musicien.

    Wikipédia


    Site Officiel                          

    Discographie 

    • Prosperous (1972)
    • Planxty (1973)
    • The well below the valley (1973)
    • Cold blow and the rainy night (1974)
    • The Planxty Collection (1976)
    • After the break (1979)
    • The woman I loved so well (1980)
    • Words & music (1983)
    • Live 2004 (2004)

     

     Raggle taggle gypsy

     

     Dennis Murphys-£42 cheque-John Ryan's

     
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  • (Archive Février 2011)


    Après des années de frénésie immobilière, de vastes complexes résidentiels ultramodernes se délitent aujourd'hui lentement à travers toute l'île, faute d'acheteurs.

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    Envoyée spéciale à Dublin

    Qu'il a l'air épanoui, ce jeune couple escorté de bambins blonds déambulant dans une avenue arborée le long de boutiques flambant neuves ! Sauf que cette image du bonheur n'est qu'un mirage : derrière les palissades illustrées de publicités géantes pour cette «nouvelle capitale du côté nord (de Dublin)» , il n'y a qu'un immense terrain vague. En fait de magasins, une ribambelle d'affiches «coming soon» promettent ici un salon de coiffure, là un restaurant… qui ne viendront jamais. À Clongriffin, où les promoteurs espéraient attirer 25.000 résidents, des centaines d'appartements, dans les hauts immeubles de béton et de verre qui bordent la rue principale, restent, depuis 2007, désespérément vides. Après des années de frénésie immobilière, dopée par le boom de l'économie irlandaise, de vastes complexes résidentiels ultramodernes, parfois seulement à moitié achevés, se délitent aujourd'hui lentement à travers toute l'île, faute d'acheteurs.

    «À vendre», «À louer», «Prix cassés», tous les immeubles ou presque sont hérissés de panneaux multicolores. Qui voudrait maintenant du quatre-pièces des Ramsey, acheté 283.000 euros au plus fort de la flambée, et qui n'en vaut même plus la moitié ? «Dire qu'il y a cinq ans, nous avons fait la queue pendant dix heures, la nuit, en plein hiver, pour l'acheter, tellement cela avait l'air d'une bonne affaire !, se souvient Selene Ramsey, une jeune pharmacienne, mère de deux enfants. La piscine, le centre sportif, le cinéma, on en rêvait ! Finalement on n'a qu'une supérette et une pharmacie ouverte à mi-temps. Et on est coincés à vie dans ce trou de Clongriffin. Le moins qu'on puisse dire, c'est que c'est calme…» Dans ces contrées de manoirs hantés, ce sont désormais des «lotissements fantômes» et des «hôtels zombies» que l'on peut visiter. Comme autant de monuments en mémoire du défunt «Tigre celtique». Selon un récent rapport officiel, il existe 2856 quartiers résidentiels fantômes dans le pays : quelque 121.000 logements vendus sur plans et qui, à cause de l'éclatement de la bulle immobilière, n'ont pas tous trouvé preneur.

     

    Vague d'émigration 

    Le rapport a recensé 78.195 habitations inachevées, la plupart aux abords des grandes villes, mais aussi en rase campagne. Parfois, les routes qui y mènent ne sont ni goudronnées ni éclairées, il n'y a pas de raccordement au tout-à-l'égout ni de collecte des ordures. «Cela entraîne des problèmes de santé, de sécurité, de comportement antisocial… Et plus de 78.000 familles vivent dans ces conditions !» s'alarme Rob Kitchin, directeur de l'Institut national d'analyse régionale et spatiale (Nirsa), coauteur d'un rapport intitulé «Un paysage hanté».

    Au total, plus de 330.000 habitations sont aujourd'hui inoccupées à travers le pays. Selon Rob Kitchin, la plupart d'entre elles le resteront encore longtemps, «plus de dix ans dans certains comtés». «Entre 1993 et 2007, l'immobilier est devenu une composante majeure de l'économie, employant jusqu'à 13,4 % des Irlandais, rappelle-t-il. Tout le monde trouvait son intérêt à cette frénésie immobilière, planifiée à l'aveugle, à coups de dérégulation, d'incitations fiscales et de prêts à taux records  : les spéculateurs, les autorités locales, les banques et l'État, avide de taxes générées par le secteur.» Le prix moyen d'une maison a bondi de 75.000 euros en 1996 à 311.000 dix ans plus tard, pour retomber autour de 200 000 actuellement. Quant aux prix des terrains, ils ont été multipliés par six pendant la même décennie, devenant les plus chers d'Europe ! Désormais à Dublin, 23 % des bureaux sont vides. Dans l'ensemble du pays, 400 commerces sont menacés de fermeture et 15.000 chambres d'hôtel sont considérées comme superflues. «Nous sommes bien situés, donc pas trop menacés, indique Dara Mc Eneaney, directrice de l'hôtel O'Callaghan Stephen's Green. Mais nous avons dû baisser le prix de nos chambres de 40 %, les salaires d'au moins 10 % et fermer le restaurant…»

     

    « Un mémorial à notre folie» 

    S'il y a une entreprise prospère aujourd'hui en Irlande, c'est bien Visa First. Quelque 22.500 visas australiens et plus de 4000 visas canadiens ont été accordés à des Irlandais l'an dernier. «Avant, c'était surtout des jeunes qui voulaient une expérience à l'étranger, indique Edwina Shanahan, directrice du marketing. Maintenant, ce sont des trentenaires et des familles entières.» Avec un chômage à 13 %, qui atteint 30 % chez les jeunes, beaucoup ne voient d'autre solution que d'émigrer.

    En un an, entre avril 2009 et avril 2010, plus de 65.000 personnes - sur une population de 4,5 millions d'habitants - ont quitté l'Irlande. Désormais, c'est plus d'un millier d'Irlandais qui font leurs valises chaque semaine. Et d'abord, les jeunes : 70 % des jeunes chômeurs ont l'intention d'émigrer au cours des douze prochains mois. «On ne voit aucune perspective, assène Ian, 20 ans, à la sortie du Trinity College. Ma maîtrise d'économie, je ne peux rien en faire ici.»

    Que vont devenir tous ces lotissements fantômes, alors que tant d'Irlandais quittent le pays ? Une commission d'experts travaille sur le sujet. En attendant, sur les rives de la Liffey, le vent s'engouffre dans la carcasse abandonnée de l'immeuble qui devait devenir le nouveau siège de l'Anglo Irish Bank, cet établissement au cœur de la crise financière. «Je propose de le laisser tel quel, suggère Rob Kitchin. Comme un mémorial à notre folie.»

     

    Le Figaro

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  • a2.jpg Le Dullahan est une des crétures les plus spéctaculaires du royaume des esprits irlandais et est partculièrement actif dans les endroits les plus isolés des comtés de Sligo et de Down.

    Vers minuits lors de festivals ou de jours de fêtes irlandaises, on peut apercevoir ce cavalier sauvage, vêtu de noir chevauchant de par la campagne un coursier sombre sui s'ébroue.

    Les Dullahans sont sans tête.Quoique le dullahan n'ait pas de tête sur les épaules, il la porte avec lui, soit sur le pommeau de la selle de son cheval, soit posée sur sa main droite.

    La tête est lisse et de la couleur et de la texture de la vieille pâte à pain ou de fromage moisi. Un rictus hideux et stupide lui fend le visage jusqu'aux deux oreilles, et ses yeux, normalement petits et noirs, projettent leur dards telles des mouches malfaisantes. La créature brille de phosphorescence de la matière en décomposition et la créature l'utilise comme lanterne pour se guider le long des chemins obscures de la campagne irlandaise. Là où le dullahan s'arrête, un mortel meurt.

    Le Dullahan est doué d'une vue surnaturelle. En tenant sa tête décapitée en l'air, il peut scruter la campagne au loin, même durant les nuits les plus noires. Grâce à ce pouvoir, il épie la maison d'une personne mourrante où qu'elle se trouve. Ceux qui regardent par la fenettre pour le voir passer, reçoivent pour leur peine une bassine de sang au visage ou perdent l'usage d'un oeil.

    Le Dullahan chevauche habituellement un coursier noir dont les sabots rettentissent dans la nuit. Son fouet est une épine dorsale humaine. Le cheval, dans son galop, renâcle étincelles et flammes. Dans certains endroits du pays, comme le Comté de Tyrone, le dullahan conduit un coche noir connu sous le nom de coach-a-bowser ( de l'irlandais coiste bodhar, signifiant coche sourd ou silencieux). Il est tiré par six chevaux noirs, et passe si vite que la friction produite par son mouvement met souvent le feu aux buissons le long des bords des routes. Toutes les barrières s'ouvrent soudainement pour laisser passer le coche et son conducteur, même si elles sont solidement vérouillées. Personne n'est donc à l'abri des attentions de cet esprit.2rZ_medium.jpg

    Cet esprit a un pouvoir de la parole limité. Sa tête d"sincarnée ne peut parler qu'une fois durant chaque voyage entrepris, et même  alors, elle ne peut que prononcer le nom de la personne dont elle annonce la mort. Un dullahan arrêtera son cheval qui s'ébroue devant la porte d'une maison et criera le nom de la personne qui va mourrir et attirera l'âme  par son appel. Il s'arrete aussi à l'endroit même où une personne va mourir.

    On ne connait pas avec certitude les origines du dullahan, mais on pense qu'il est l'incarnation d'un ancien  dieu celtique, Crom Dubh, ou Crom Noir. Crom Dubh était vénéré par le roi préhistorique, Tighermas, qui règna en Irlande il y environ mille cinq cents ans et qui légimisa les sacrifices humains aux idoles païennes. En tant que dieu de la fertilité, chaque année Crom Dubh exigeait des vies humaines, la méthode de sacrifice la répandue étant la décapitation. Crom continua a être vénéré en Irlande jusqu'au sixième sciècle, au moment ou des missionnaires chrétiens arrivèrent d'Ecosse.Ils dénoncèrent tous ces cultes et sous leur influence, les vieilles religions sacrificelles tombèrent en désuétudes. Néanmoins, Crom Dubh refusa d'être privé de sa part annuelle d'âmes et prit la forme physique qui devint connu sous le nom de dullahan ou far dorocha (signifiant homme noir), l'incarnation réelle de la mort.

    Contrairement à la Banshie, le dullahan ne poursuit pas de familles précises et son cri est un appel de l'âme d'une personne mourante plutôt qu'un avertissement de mort. Aucune défense contre le dullahan n'est possible car il est le messager de la mort. Cependant un objet en or peut le chasser, car le dullahan semble avoir une peur irrationnelle de ce métal précieux. Même une petite quantité d'or suffit à le fair disparaître,

    Les nuits de jours de fêtes irlandaises, il est conseiller de rester chez soi avec les rideaux bien tirés surtout vers la fin d'Août ou au début de Septembre, époque où avaient lieux, selon les chroniques, le festival de Crom Dubh. Si vous devez sortir à cette époque là, n'oublier pas de vous munir d'un objet en or.

    Guide pratique des Esprits Irlandais

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