• Old-Bushmills-Distillery.jpgEt oui, vous pouvez vous en douter, si j'en parle ici, c'est que la plus vieille distillerie de Whisky du monde se trouve en Irlande. Plus présisément, à Bushmills, dans le comté de Antrim, en Irlande du Nord (près de la Chaussée des Géants).

    C'est en avril 1608 qu'officiellement la distillerie de Bushmills a reçu sa licence. Je précise bien officiellement, car officieusement, il semblerait qu'on y distillait illégalament du whisky à cette endroit depuis le XIIème sciècle. En effet, on parlait déjà d'un alcool qui redonnait force et  courage aux troupes, et qui deviendra rapidement l'alcool local.

     

    En 1885, suite à un incendie, une partie de la distillerie fut détruite, mais elle fut rénovée dans un style complétement écossais, et on en profita pour arrêter la production de Pure pot still Whisky (Whisky iralndais), pour se perfectionner dans la production de Single malts (whisky écossais), mais suite à un rachat par un négociant de Belfast, Samuel Boyd, en 1972, la distillerie produit maintenant aussi des Blends (assemblage de whisky d'une ou plusieurs distilleries, whisky d'âge différents) et produit 3 millions de litres d'alcool par an.1708-1252261762-barrelscs---465fx349f.jpg

    Si il restait 3 distilleries dans les années 50 en Irlande du Nord, celle-ci reste la dernière encore en activité maintenant de cette partie du pays.

    La Old Bushmills Distillery est ouverte au public, où est proposé aux visiteurs une visite guidée des locaux, pour découvrir les procédés de fabrication du whisky. Et bien sûre, une dégustation pour ceux qui veulent, et une boutique pour ramener une ou deux bouteilles en souvenir... (produites sur pace bien entendu!)

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  • par Carmel Crimmins

     

    irelandbank.JPG DUBLIN (Reuters) - Alors que l'Europe peine à ficeler un deuxième plan de sauvetage pour la Grèce, la crise pourrait contraindre un autre pays fortement endetté de la zone euro à solliciter une nouvelle aide internationale: l'Irlande.

    Dublin, qui bénéficie depuis novembre dernier de 85 milliards d'euros d'aide de l'Union européenne et du Fonds monétaire international, espère connaître une croissance suffisamment forte ces deux prochaines années pour que les investisseurs n'assimilent pas sa situation à celle de la Grèce.

    Ceci permettrait à l'Irlande de se financer de nouveau sur les marchés obligataires dès 2013, après avoir sondé l'appétit des prêteurs dès le second semestre 2012 en émettant des obligations à court terme.

    Mais le scénario pourrait se révéler moins rose.

    La crainte d'un défaut de remboursement de la Grèce a fait flamber les rendements des obligations des pays les plus endettés de la zone euro, si bien que le papier irlandais à dix ans a atteint ces derniers jours un rendement de 12%, près du double des taux moyens auquel Dublin emprunte dans le cadre de son plan de sauvetage.

    Avec un coût de financement si élevé et une économie si fragile, l'Irlande risque de se trouver exclue des marchés financiers pendant encore longtemps.

    "Ils essaient de sauver les apparences en espérant que l'économie va rebondir, mais les chiffres ne traduisent pas cela", commente Alan McQuaid, économiste chez Bloxham Stockbrokers.

    Le produit intérieur brut irlandais (PIB) a progressé de 1,3% au premier trimestre, sa plus forte croissance depuis plus de trois ans, mais cela masque un net déclin de la consommation privée.

    Les fortes exportations, qui ont dopé le PIB, devraient quant à elles se dégonfler à mesure que la croissance ralentit du côté des principaux partenaires commerciaux de l'Irlande.

    Le pays a donc avant tout besoin de voir sa demande nationale décoller s'il entend convaincre les marchés que sa dette souveraine - que le FMI projette à 120% du PIB en 2013, contre 157% pour la Grèce - est viable à moyen terme.

    Mais avec un taux de chômage stagnant autour de 14% et alors que Dublin n'en est qu'à mi-chemin de son programme d'austérité de six ans, les consommateurs restent frileux.

    Le taux d'épargne national a triplé depuis le début de la récession en 2008, pour s'établir aujourd'hui autour de 11%.


    SECTEUR BANCAIRE À RISQUE

    La crise économique de l'Irlande prend ses racines dans l'octroi de crédits immobiliers risqués, qui ont failli causer l'effondrement du secteur bancaire lorsque le marché du crédit s'est gelé et que les prix de l'immobilier se sont écroulés.

    En soumettant les banques à de sévères tests de résistance ("stress tests") et en leur injectant cette année quelque 24 milliards d'euros s'ajoutant aux 46 milliards déjà consentis, Dublin espère convaincre les investisseurs que le secteur est désormais pleinement protégé face à d'éventuelles nouvelles secousses.

    Mais certains analystes doutent de la capacité du secteur financier irlandais, déjà plombé par les défauts de crédit, à faire face au relèvement des taux d'intérêt que semble préparer la Banque centrale européenne.

    L'endettement des ménages irlandais atteint 129% du PIB, le ratio le plus important du monde industrialisé selon les données du FMI.

    Le sauvetage international de l'Irlande l'an dernier a été perçu dans le pays comme une violation humiliante de sa souveraineté, annonçant la déroute électorale historique du précédent gouvernement en février dernier.

    Mais un sauvetage pourrait sembler moins controversé si l'Irlande sollicitait le nouveau mécanisme européen de stabilité financière (MES), dont la mise en place est prévue en 2013: si d'ici là l'Irlande aura déjà mis en oeuvre d'importantes réformes budgétaires, alors l'Europe pourrait consentir à de nouveaux prêts d'urgence sans exiger en contrepartie des mesures de rigueur.

    Contrairement à la Grèce, l'Irlande remplit actuellement les objectifs budgétaires fixés par le plan de sauvetage de l'UE et du FMI.

    Dublin pourrait aussi envisager une solution mixte, en sollicitant à la fois le mécanisme de stabilité financière et les marchés obligataires à partir de 2013 - à condition que l'économie ait retrouvé d'ici-là un élan plus marqué.

    Mais d'après certains analystes, l'Irlande ferait mieux de renoncer entièrement à un retour sur les marchés en 2012-2013, et devrait plutôt souscrire à un deuxième plan de sauvetage de l'ordre de 40 milliards d'euros, capable de couvrir ses besoins de financement jusqu'en 2016.

    "Si le marché constate que l'Irlande s'est retirée des marchés de capitaux pendant cette période, et que des rapports de l'UE et du FMI montrent que le pays remplit ses objectifs, alors le marché s'ouvrira de nouveau", explique Oliver Gilvarry, responsable de la recherche chez Dolmen Securities à Dublin.

    "Quand ils voient que vous n'avez pas besoin d'argent, de façon perverse, ils s'ouvrent."

     

    Natalie Huet pour le service français, édité par Benoît Van Overstraeten

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  • belfast_1936059c.jpg 

    Des affrontements ont opposé des manifestants et des policiers dans la nuit de vendredi à samedi à Belfast en marge d'une marche protestante, faisant six blessés parmi les forces de sécurité. La police est intervenue pour tenter de disperser la foule réunie dans un quartier principalement protestant mais qui compte quelques enclaves catholiques.

    Elle a alors "été prise pour cible par les deux camps", a expliqué un porte-parole de la police. Des projectiles ont été lancés contre les forces de sécurité, faisant six blessés légers parmi les policiers, a-t-il ajouté. Des véhicules de la police, utilisés pour faire barrage entre protestants et catholiques, ont aussi été endommagés. La police a réagi en usant de canons à eau et en tirant des balles en caoutchouc. Le calme est revenu vers 5 heures, selon la police qui a arrêté sept personnes. Les incidents se sont produits dans un quartier de l'est de Belfast, qui avait déjà été le théâtre il y a une dizaine de jours d'émeutes entre catholiques et protestants, "les pires depuis longtemps" en Irlande du Nord selon la police. Un photographe de presse avait été blessé par balle lors de ces incidents.

    La saison des marches traditionnelles protestantes en Irlande du Nord, province britannique, culmine le 12 juillet, date de la Bataille de la Boyne en 1690, quand le roi protestant Guillaume III avait battu le catholique Jacques II, que Guillaume III avait déposé deux ans plus tôt du trône d'Angleterre. Les violences de ces dernières semaines ont réveillé le spectre des "troubles", selon l'appellation qui désigne généralement la trentaine d'années de conflits interconfessionnels ayant fait 3.500 morts en Irlande du Nord, avant la signature des accords de paix en 1998.

    Le Monde

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  • Le Général:

    general

    Présentation:

    Titre original: The General

    Réalisateur: John Boorman

    Acteurs: Brendan Gleeson

                    Adrian Dunbar

                    Sean McGinley

                    Maria Doyle Kennedy

                    Angeline Ball

                    Jon Voight

    Pays de production: Irlande, Angleterre

    Date de sortie: 1998

     

    Synopsis:

    Martin Cahill est un bandit irlandais aux méthodes redoutables. Agissant de manière extrêmement professionnelle, il défraye sans cesse la chronique judiciaire de Dublin. Poursuivi par l'inspecteur Ned Kenny, il déjoue avec brio les pièges tendus par les forces de police. La presse salue son efficacité en le surnommant «Le Général». Aux yeux des classes populaires, il est proclamé en héros et devient malgré lui le symbole d'une forme de résistance à l'oppression des riches. Très vite, Cahill accumule une véritable fortune. Les responsables de l'IRA exigent alors qu'il paye l'impôt révolutionnaire.

     

    Superbe film biographique en noir et blanc sur la vie d'un genre de Robin des Bois irlandais au début des années 90. Un film touchant, un subtil mélange d'humour, d'émotions, d'ardeur et d'humanité qui retrace le parcours d'un simple petit voleur qui vole pour nourrir sa famille au Général, genre de Gangster au grand coeur, vivant dans une Irlande meurtrie et fatiguée par son histoire.

    John Boorman obtint le prix de la mise en scène à Cannes en 1998 pour cette biographie qui retrace avec intensité ce destin singulier.

     

    Bande annonce:



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  • Diarmaid Mac Murchada
    Suite à la bataille de Clontarf, beaucoup de dirigeants se disputeront pour le trône. L'un d'entre eux s'appelle Diarmaid Mac Murchada. Il est chassé d'Irlande en 1166, est va chercher refuge et aide auprès du roi Henri II d'Angleterre. Ce dernier, voit une occasion de conquérir l'Irlande, conquête qu'il enviait depuis plusieurs années, et offre les services d'un de ses vassaux, le roi normand Richard de Clare, à Mac Murchada pour reconquérir son royaume.De victoires en victoires, les normands installent peu à peu leur influence sur le peuple irlandais. Cependant, le roi Henri II juge que l'installation d'un royaume normand indépendant sur l'île d'Irlande peut-être un danger potentiel pour l'Angleterre et décide donc de faire un débarquement en 1171 et institue son fils John comme seigneur d'Irlande. Les normands créent des alliances avec les irlandais. 

    Le XIVème siècle est marqué par un retour à la culture gaélique qui se réimplante de plus en plus et efface peu à peu l'influence normande. Suite à cela, les colons anglais paraissent "plus irlandais que les irlandais eux-même". C'est pour cela qu'en 1366 sont adoptés les Statuts de Kilkenny, qui interdisent dans les régions sous autorité anglaise de parler la langue irlandaise, de porter les habits traditionnels des gaéls, ou de montrer une quelconque pratique gaélique, afin de montrer une nette séparation entre les deux populations.
    Cependant, ses statuts ne sont pas vraiment respectés, laissant à la culture gaélique la possibilité d'évoluer d'avantage. L'Angleterre ne prend pas la peine de s'en occuper, trop occupée par la guerre de cent ans.

    Irlande en 1450
    En 1494, la couronne anglaise déclare sa domination sur toute l'île par la loi Poynings qui soumet le parlement irlandais à une totale obéissance à l’Angleterre. Sir Edward Poynings est un militaire et diplomate et un représentant des intérêt anglais. Suite à une convocation au Parlement, il réinstaure les Statuts de Kilkenny, assure une protection des terres du "Pale", zone anglaise; et réduit les pouvoirs des seigneurs anglo-irlandais. Le Parlement Irlandais est assujettit à la couronne anglaise en soumettant tout projet de loi à l'assentiment royal, avant qu'il ne soit adopté par le Parlement et ce, jusqu'en 1800.

    Henri VIII
    Suite à l'Acte de Suprématie marquant les fondements de la religion anglicane, Henri VIII souhaite instaurer cette réforme en Irlande en 1537. Cependant, les irlandais sont encore trop attachés au catholicisme. C'est alors que commencent les pillages et destructions des monastères et des reliques religieuses.
    Henri VIII,  devient en 1541, suite à une réunion au Parlement des chefs gaels et seigneur Pale, roi d'Irlande.

    Hugh O'Neill
    Hugh O'Neill, comte de Tyron, s'allie avec les chefs d'Ulster (Partie qui résiste encore à l'autorité anglaise), prépare une révolte en 1595. Cependant, suite à un refus d'aide militaire de l'Espagne, il manque de moyen le conduisant à la défaite. Cela le contraint avec les autres chefs à fuir le pays. C'est la fuite des comtes ou "Teitheadh na nIarlaí" en irlandais. Privés de leurs leaders, le peuple se retrouve sans défense face aux autorités anglaises qui commencent à s'étendre en Ulster avec le protestantisme, et privent les paysans de leurs terres. Ces derniers ne trouvent guère de choix que de partir retrouver leurs anciens dirigeants et partent en directions de la Barbade dans les plantations de tabac, puis dans les îles des Caraïbes, en essayant de se faire parler d'eux le moins possible.

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