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    Belfast

     

     De violents affrontements entre catholiques et protestants ont éclatés dans la nuit de lundi à mardi à Belfast. Ces derniers se sont plus précisément déroulés dans le quartier de Short Strand, une enclave catholique, située en pleine zone protestante. Pour l’heure, les dégâts matériels sont considérables, et de nombreux habitants du quartiers ont été blessés.

     

     

    Tout a démarré tard dans la nuit, lorsqu’un groupe d’hommes cagoulés en treillis décident de s’en prendre à des habitations du quartier, à coup de projectiles, de cocktails Molotov, et de jets de pierres. Les habitants sortent alors de leurs maisons, et répondent eux aussi par les coups.

    Les forces de l’ordre arrivent dès lors sur place, mais parviennent difficilement à contenir la centaine d'homme en train de se battre à main nue. Les blessés affluent, et les violences ne seront contenues qu'au petit matin.

    La question de l'origine confessionnelle des assaillants reste encore floue, et chaque camp politique accuse l'autre d'être l'auteur de ces attaques. Une nouvelle preuve de l'insolubilité du conflit nord-irlandais opposant encore et toujours catholiques républicains aux protestants unionistes malgré le Processus de Paix actuellement en place...

     

    Je tiens à profiter de cette manifestation pour donner la signification des couleurs du drapeau irlandais. C'est un guide irlandais qui me l'a dit lors de mon premier séjour en Irlande:

    irish-flags.jpg

    Vert: Peuple Catholique                                      Orange: Peuple Protestants

    Blanc: Paix entre les deux peuples

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  • 110609zzl7wangzhaoguoirlande.jpgLa présidente irlandaise, Mary McAlise, a rencontré mercredi Wang Zhaoguo, vice-président du Comité permanent de l'Assemblée populaire nationale (APN, Parlement chinois), lors de sa visite en Irlande. Les deux dirigeants ont convenu de poursuivre leurs efforts pour promouvoir la coopération entre les deux pays.

    A cette occasion, Mme McAlise a déclaré que les relations entre l'Irlande et la Chine s'étaient développées dans de bonnes conditions ces dernières années, ajoutant que les deux pays avaient vu leur coopération mutuellement bénéfique s'étendre rapidement dans divers domaines.

    Elle a affirmé qu'une telle coopération avait apporté de réels avantages aux deux pays et aux deux peuples, irlandais comme chinois.

    Mme McAlise a également assuré que son pays attachait une grande importance au développement des relations irlando-chinoises, ajoutant que l'Irlande était prête à multiplier les échanges et la coopération avec la Chine dans tous les domaines afin de resserrer ses liens d'amitié avec ce pays asiatique.

    De son côté, Wang Zhaoguo a précisé que la Chine et l'Irlande entretenaient des relations d'amitié depuis longtemps. Il s'est félicité du bon développement de ces relations depuis l'établissement des relations diplomatiques entre les deux pays, en 1979, soulignant que les deux peuples se sont toujours traités en toute sincérité.

    M. Wang a d'ailleurs estimé que ce genre de relations servait d'exemple aux pays qui coexistent amicalement malgré des différences dans la superficie de leur territoire, dans leur système social et dans leurs traditions culturelles.

    Wang Zhaoguo, à la tête d'une délégation du Parlement chinois, a entamé mercredi une visite officielle d'amitié de cinq jours en Irlande, deuxième étape de son périple européen, qui l'a déjà conduit en Ukraine et qui doit le mener ensuite en Pologne.

     

    CRJ

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  • sejour-linguistique-dublin-irlandeIl n'y a toujours pas d'accord sur une réduction, réclamée par l'Irlande, des taux d'intérêt sur l'aide financière apportée par l'Union européenne, faute de geste de Dublin en matière de fiscalité, a confirmé mercredi la France.
    Le quotidien irlandais Irish Examiner a rapporté que la France pourrait opposer son veto à une telle réduction des taux si l'Irlande persistait à refuser de relever son impôt sur les sociétés, l'un des plus bas d'Europe (12,5%).
    La situation est cependant plus compliquée : face à ce refus de relever la fiscalité des entreprises, confirmé par deux ministres irlandais, Paris et Berlin pourraient se contenter d'un effort de Dublin en matière d'harmonisation fiscale.
    "Aucune décision n'a été prise", a déclaré le porte-parole du gouvernement français, François Baroin.
    "Les discussions se poursuivent. Nous sommes favorables a une harmonisation à terme de la fiscalité européenne en tenant compte naturellement de la situation singulière dans laquelle se trouvent un certain nombre de pays, dont l'Irlande."
    Le gouvernement irlandais demande une baisse de 100 points de base du taux d'intérêt, pour l'instant proche de 6%, appliqué aux 45 milliards d'euros d'aide financière que lui a promis l'Union européenne. La question avait fait l'objet d'un vif débat le 11 mars lors d'un sommet des dirigeants de la zone euro à Bruxelles. La France et l'Allemagne avaient alors demandé à l'Irlande un effort dans le domaine fiscal.
    Nicolas Sarkozy avait dit comprendre que l'impôt sur les sociétés était "un sujet très sensible" pour les Irlandais.
    "Mais en même temps (...) lorsqu'on a la même monnaie il est normal de converger", avait ajouté le président français. "Il est difficile de demander aux autres pays d'aider l'Irlande et que celle-ci réponde qu'elle entend garder l'impôt sur les bénéfices des sociétés le plus bas d'Europe."


    LES DISCUSSIONS CONTINUENT
    Il avait assuré que l'ensemble des autres Etats membres de la zone euro demandait "au moins un geste" de Dublin.
    Les discussion se sont poursuivies depuis lors. "Mais aujourd'hui, effectivement, il n'y a pas d'accord pour octroyer à l'Irlande une réduction de taux d'intérêt", dit-on de source diplomatique française.
    Les discussions vont continuer jusqu'aux prochaines réunions du Conseil des ministres de l'Economie et des finances européens et jusqu'au Conseil européen des 23 et 24 juin, ajoute-t-on de même source.
    "Les Français campent sur leurs positions. Ils utiliseront leur droit de veto", assure pour sa part l'Irish Examiner, qui cite des sources proches des négociations.
    Le ministre irlandais des Finances a réaffirmé devant le Parlement qu'il ne relèverait pas l'impôt sur les entreprises.
    Les Portugais "ont obtenu une réduction de 60 points. Si l'Irlande obtient la même chose, cela équivaudra à 148 millions d'euros par an, et si nous obtenons ce que la Grèce a obtenu mais pourrait perdre le mois prochain, cela fera un peu plus de 200 millions d'euros", a déclaré Michael Noonan.
    "Il est absolument hors de question de faire la moindre concession sur la fiscalité des entreprises irlandaises en échange d'une somme de cet ordre."
    Son collègue des Transports a dit que Dublin ne chercherait pas à obtenir une baisse du taux d'intérêt si cela impliquait un relèvement de l'impôt sur les entreprises.
    "Nous cherchons toujours à obtenir une baisse du taux d'intérêt, (mais) nous ne sommes pas prêt à poursuivre cet objectif à tout prix. Nous ne sommes pas prêts à faire une concession concernant l'impôt sur les profits des entreprises, qui pourrait nous coûter trois ou quatre cent millions d'euros, en échange d'une baisse de taux qui ne nous ferait économiser que 120 millions", a déclaré Leo Varadkar à la radio-télévision publique RTE.

     

    Les Echos.

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  • lenihan.JPG L'ancien ministre des Finances irlandais Brian Lenihan, qui avait piloté le sauvetage controversé des banques irlandaises et négocié le plan d'aide international conclu l'an dernier avec l'UE et le FMI, est décédé vendredi d'un cancer à l'âge de 52 ans, a annoncé sa famille.
    Brian Lenihan, grande figure du parti centriste Fianna Fail, avait dirigé le ministère des Finances de mai 2008 jusqu'aux élections législatives de février dernier, marquées par une sévère défaite de son camp. Il était depuis redevenu simple député et porte-parole pour les Finances de son parti, relégué dans l'opposition.
    Brian Lenihan souffrait depuis plus d'un an d'un cancer du pancréas.
    En tant que ministre des Finances, il avait conduit le plan de sauvetage des banques irlandaises par le gouvernement, qui a fait exploser le déficit public et forcé l'Irlande à négocier l'an dernier un plan d'aide avec l'Union européenne (UE) et du Fonds monétaire international (FMI).
    Brian Lenihan, qui avait également été ministre de la Justice et secrétaire d'Etat à la Santé, était issue d'une dynastie de politiciens irlandais. Son père (également prénommé Brian), son frère Conor et sa tante Mary O'Rourke ont également été ministres.
    Mme O'Rourke a confié à la radio publique RTE que ses proches ne s'attendaient pas à un décès aussi soudain, malgré le cancer dont il souffrait. "Nous pensions qu'il était dans la dernière ligne droite, mais qu'il en aurait encore pour quelques mois", a-t-elle affirmé.
    Le chef du Fianna Fail, Micheal Martin, s'est dit "profondément attristé" d'avoir perdu "un collègue et ami", soulignant qu'il avait "combattu avec courage une grave maladie au cours des 18 derniers mois (...) sans jamais délaisser ses fonctions publiques".

     

    Les Echos

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