• L'Irlande, même remaniée, n'a pas connu de difficulté pour battre la Russie (62-12) avec le bonus pour son troisième match. Le XV du Trèfle est plus que jamais en position de terminer en tête de la poule C. Il lui faudra dominer l'Italie dans une semaine.

    Publié le 26 septembre 2011 à 21:15 par Matthieu GHERARDI
    L'Irlande facile

    Comme prévu, l'Irlande a largement disposé d'une formation russe qui encaisse là son troisième revers en autant de rencontre (62-12). Après son exploit face à l'Autralie (15-6) et sa victoire initiale contre les Etats-Unis (22-10), le XV du trèfle a conforté sa première place avant le dernier match de la phase préliminaire face à l'Italie.

    Le ton était d'ailleurs donné dès l'entame du match, avec des Irlandais conquérants et respectueux de leurs adversaires, O'Gara tentant la première pénalité qui lui était offerte (3-0, 6e). Mais très vite, les coéquipiers de Cullen passaient la vitesse supérieure, avec deux essais inscrits coup sur coup par McFadden (10e) et O'Brien (17-0, 13e), le carton jaune de Rachkov (7e) étant immédiatement sanctionné. Les Russes n'ont pourtant pas démérité mais ont mesuré le chemin qu'il leur restait à accomplir pour se rapprocher du haut niveau. Toutes les erreurs se payent cash et pourtant, grâce à leur volonté de fer et leur combativité en défense, les joueurs slaves tenaient le coup et faisaient douter les "Verts". Il fallait en effet attendre les cinq dernières minutes du premier acte pour voir l'Irlande se détacher. La débauche d'énergie des Russes pour endiguer les offensives irlandaises jusqu'alors se ressentait, Boss (37e), Earls (38e) et Trimble (36-0, 40e) franchissant à leur tour la ligne et offrant le point de bonus offensif aux leurs.

    La révolte russe

    Seulement, ce que n'avaient pas prévu les Irlandais qui pensaient dérouler en deuxième mi-temps, c'est la révolte d'une formation russe qui prouvait sa bravoure. Earls réalisait le doublé (43-0, 48e) mais la machine irlandaise connaissait comme un passage à vide. Pénalisés, maladroits par moments, les « Verts » voyaient les Russes sauver l'honneur et de fort belle manière, sur deux offensives en première main. Artemyev (50e) et Simplikevich (43-12, 58e) venant semer le doute dans les esprits. La Russie démontrait là la richesse de son rugby avec la capacité à déstabiliser une défense grâce à des individualités au service du collectif. Le talent est présent à l'Est, c'est indéniable mais la dimension physique et l'expérience des Irlandais ont fait la différence. Après quelques balbutiements, trois essais supplémentaires venaient remplir la besace du XV du trèfle (62-12).

    L'Irlande continue donc sa route vers les quarts de finale mais il ne faudra pas oublier de triompher de l'Italie la semaine prochaine. De leur côté, les Russes continuent leur apprentissage mais peuvent être assurés que le travail et les qualités affichées payeront dans les prochaines années.

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  • Martin McGuinness candidat à la présidence irlandaiseMartin McGuinness, ancien chef militaire de l'Armée républicaine irlandaise (Ira) et actuel vice-Premier ministre d'Irlande du Nord, sera candidat à l'élection présidentielle en Irlande le 27 octobre, a annoncé vendredi son parti, le Sinn Féin.

    Sa candidature a été approuvée par la direction du mouvement. L'ancienne aile politique de l'Ira concourra ainsi pour la première fois à la présidence de l'Irlande.

    "Nous avons examiné un certain nombre d'options, notamment une (...) qui sera soumise pour approbation au Ard Chomhairle (le comité exécutif) dimanche matin et qui consiste à présenter Martin McGuiness comme candidat", a déclaré Pearse Doherty, député du Sinn Féin, à la radiotélévision publique irlandaise RTE.

    Après avoir combattu la tutelle britannique sur l'Irlande du Nord durant plusieurs décennies de violences dans la province, le Sinn Féin participe désormais complètement au jeu politique aussi bien dans le Nord que dans le Sud.

    Padraic Halpin; Bertrand Boucey pour le service français

    L'express

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  • Sensation à l'Eden Park où l'Irlande a créé la première surprise en faisant tomber l'Australie (15-6), l'autre grand favori de la compétition. C'est la première fois que le Trèfle domine les Wallabies en Coupe du monde. L'issue de la poule C s'en trouve bouleversée et les quarts probables aussi...

    Publié le 17 septembre 2011 à 14:13 par Matthieu GHERARDI

     

    Merveilleuse Irlande !

     

    Quel coup de tonnerre à l'Eden Park d'Auckland ! Les Irlandais en rêvaient, ils l'ont fait ! Avec ce succès acquis face à l'Australie (15-6), ils tiennent la première surprise du Mondial. Il faut dire que les « Verts » avaient bien préparé l'événement en axant leur préparation pour arriver à leur meilleur niveau aujourd'hui. Car l'enjeu était de taille, à savoir la première place de la poule en supposant la confirmation en suivant face à la Russie et l'Italie. Ils s'ouvrent également une voie royale en quarts de finale où ils devraient éviter les derniers champions du monde sud-africain.

    Pourtant, au sortir d'une prestation en demi-teinte face aux Etats-Unis, on ne donnait pas cher du XV du Trèfle. Force est de constater que le niveau s'est élevé face à un adversaire de choix, qui est passé complètement à côté de la rencontre. Jamais les Australiens n'ont paru être en mesure de renverser les Irlandais, très bien en place en défense. La charnière Genia-Cooper aux abonnés absents, une mêlée bousculée par la puissance de son homologue, une bataille acharnée dans les rucks à l'avantage de l'Irlande, il n'en fallait pas plus pour faire douter les coéquipiers de James Horwill.

    Pourtant, O'Connor ouvrait la marque (3-0, 11e) sur pénalité, rapidement imité par Sexton (3-3, 16e). Ce dernier concrétisait d'ailleurs la bonne période des siens en claquant le drop dans la foulée (3-6, 18e). L'ailier des Wallabies remettait les compteurs à zéro (6-6, 24e) mais le manque de lucidité faisait défaut à ses partenaires, bousculés comme jamais.

     L'Irlande dans son jardin

    Tout restait à faire d'un côté comme de l'autre à la pause malgré une certaine maîtrise irlandaise. L'on pouvait croire que la percée de Beale dès le retour des vestiaires (42e) était le signe d'une prise de conscience que le match était en train d'échapper aux Australiens. Elle n'était que feu de paille, rapidement éteinte par la pluie s'abattant sur la pelouse.

    Dès lors, avec un temps typiquement irlandais, les hommes de Kidney s'appropriaient l'Eden Park qui semblait être leur jardin. La leçon était récitée à la perfection. La gestion au pied, la maîtrise des zone d'affrontement tant dans le jeu que sur les phases statiques étaient autant de secteurs où les Sudistes se trouvaient dépassés. Il ne manquait que la réussite au pied de Sexton (2/5), remplacé dans son rôle de buteur par O'Gara qui donnera un peu plus d'ampleur au score et surtout un confort non négligeable (63e, 71e, 6-15).

    L'Australie tentait alors le tout pour le tout mais ne parvenait pas à sortir la tête de l'eau, oubliant d'aller chercher le bonus défensif alors qu'elle bénéficiait d'une pénalité dix mètres face aux poteaux (78e).

    Le XV du Trèfle, déchaîné dans un final à couper le souffle, tenait son exploit. Sauf renversement incroyable de situation, l'Australie, qui a sans doute montré son plus mauvais visage depuis très longtemps, semble promise à un quart de finale contre l'Afrique du Sud. L'Irlande s'offre quant à elle le droit de rêver d'une demie. Mais il faudra redescendre du nuage, le chemin est encore long.

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  • Le déficit budgétaire irlandais atteindrait 8,6% du PIB en 2012

    Le déficit budgétaire de l'Irlande l'année prochaine devrait probablement être moins important que prévu, selon un rapport de la troïka (Banque centrale européenne, Fonds monétaire international et Union européenne) publié vendredi.

    Selon ce rapport, le déficit devrait atteindre en 2012 8,6% du produit intérieur brut (PIB), contre 8,8% prévu auparavant.

    Les créanciers internationaux de l'Irlande ont ajouté que la réforme du système financier irlandais serait encore difficile à mettre en oeuvre à moyen terme.

    "Le désendettement d'actifs non stratégiques devrait s'accélérer, grâce à une demande apparemment plus importante que prévu pour les actifs détenus à l'étranger par les banques irlandaises", dit le rapport.

    "La restructuration des banques locales, qui est en cours, doit continuer avec pour objectif ultime de restaurer un secteur bancaire viable, en mesure de servir l'économie irlandaise en proposant une vaste gamme de produits dans des conditions compétitives."

     

    L'Express
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  • Pour son entrée en Coupe du monde, le XV du Trèfle a préservé l'essentiel en s'imposant (22-10) face aux Etats-Unis. Mais la faiblesse de son adversaire laisse un doute quant à la capacité de l'équipe d'Irlande à sortir d'une poule où l'Australie et l'Italie semblent mieux armés.

    Publié le 12 septembre 2011 à 18:00 par Rugbyrama

     

    L'Irlande, c'est encore poussif

     

    Les entrées en matière sont décidément bien difficiles pour les grandes nations du monde ovale. Après avoir vu la France et l'Angleterre souffrir la veille, et l'Australie peiner une mi-temps durant, ce sont les Irlandais qui n'ont pas su décrocher un bonus offensif qui leur était promis, et leur tendait les bras. En effet, Sexton appréhendait mal son rôle de buteur dans un premier temps avec des échecs inhabituels (4e, 11e, 43e, 45e), ce qui augurait une soirée pénible pour les troupes de Brian O'Driscoll.

     

    Incapables de dépasser une défense américaine bien en place et agressive, emmenée par un capitaine Clever omniprésent, les Irlandais ont simplement donné le bâton, non pas pour se faire battre, mais pour ne pas marquer quatre essais. Le premier était l’œuvre de Tommy Bowe, après une remise intérieur bien venue de Sexton, juste avant la pause. Une action consécutive à une mêlée piquée par le pack irlandais à son homologue, seule satisfaction du soir. Les deux suivants étaient inscrits par Best (56e), puis de nouveau Bowe (59e), et l'on se dirigeait doucement vers un cavalier seul durant les dernières vingt minutes.

    Et Emerick sugit !

    Il est difficile de dire que l'on n'y assistait pas, à ce cavalier seul, mais le scénario écrit n'était pas le bon. Le XV du trèfle établissait donc le siège de la ligne américaine, mais se voyait repousser, tantôt par la défense, tantôt par M. Joubert, ou encore par leur seule faute, comme sur cette mêlée à cinq mètres dont l'introduction n'était pas contrôlée (76e). Les groupés pénétrants avançaient toujours, mais ne marquaient pas, il fallait alors s'en remettre aux arrières, et à la faculté des joueurs comme BOD ou Earls pour faire la différence... qui ne venait jamais.

    Et sur un dernier lancer de Flannery, le ballon était directement envoyé derrière, et D'Arcy, d'une inspiration douteuse, décidait de sauter son partenaire. Emerick, le puissant centre américain, et un des rares à être sorti du lot, anticipait la longue passe et interceptait pour filer sous les poteaux, après une course de 50 mètres. Les Américains qui ne pouvaient pas mieux célébrer les dix ans du World Trade Center en sauvant l'honneur, et les Irlandais renvoyés à leurs chères études. Le rugby "petits tas" ne suffira pas lors de cette édition 2011, et il faudra montrer autre chose offensivement pour se qualifier en quart de finale.


    L'Irlande a affronté en ce 11 septembre 2011 les Etats-Unis dans le Stadium Taranaki. L'Irlande a mené 22-10.

    Congratulation Ireland!!

     

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